Nous avons eu la lourde tâche et le plaisir d’assurer la défense des faucheurs volontaires le 17 août à Foix en Arriège.
Ils étaient accusés d’avoir dégradé des bidons de pesticides à base de glyphosate pour empêcher leur commercialisation.
Pour assurer leur défense, nous avons choisit de soumettre tous les prévenus ainsi que leurs avocats (moi-même et Aude qui intervient en tant qu’expert) à des analyses d’urine pour vérifier la présence de glyphosate dans notre corps. Résultat, nous sommes tous contaminés !
Avant dire droit, nous avons soulevé la nullité des procédures d’autorisation de mise sur le marché et demandé au Tribunal d’interroger la cour de justice de l’union européenne sur la validité des réglements européens prévoyant ces contrôles. Contre toute attente, le procureur nous a suivi et a demandé au Tribunal d’interroger la CJUE. Si le Tribunal suit cette demande commune de la défense et du parquet, celà pourrait remettre en cause les procédure d’autorisation des pesticides qui nous empoisonnent au quotidien.